
À l’affût de ce qui affecte ses sens. Jusqu’à affecter son ciboulot. Et aime ça, avoir le ciboulot à l’envers, les pensées dans les nuages.
« Dans cette cabanese bruissent des paroles poétiques, comme si la couleur des arômes venait nourrir celle des mots des spectateur·ices-Du vivant. Les arômes laissent libre cours à toutes les imaginations : le parfum sur les corps-cabane fait travailler le ciboulot, on y est, dans cette pensée brute de l’art comme pratique collective, et l’on y entend des murmures du type C’est cosy-chaleur-abstrait ou C’est nature-extérieur-danger. La nature est toujours un peu dangereuse, et la cabane est fabriquée avec des matériaux naturels. Ici, il se trouve peut-être des araignées — si, si ! — parce que cette cabane respire : c’est une œuvre vivante.»
KÉROUANTON (Joël), in « Le Dico des spectateur·ices », 2025.